lundi 25 janvier 2010

Un film en "Frenchais"

Cinéma en famille!

Sur l'écran, après une course effrénée, ayant enfin réussi à semer les méchants, le couple d'acteurs s'immobilise. Leurs regards se croisent, leurs paupières se ferment, leurs têtes s'inclinent... c'est le moment où un baiser langoureux s'annonce...

Doudoune se tortille les orteils les mains devant les yeux et ricane.

Binou observe la scène de près et s'exclame : Maman!!!! Regarde bien, là il va lui donner un bec de bave!


...

bec de bave... quel romantique ce Binou!!! héhé...

samedi 16 janvier 2010

bébé


mardi 12 janvier 2010

"*$"/&&$$/(%&/

Vous savez le projet dont j'avais parlé en décembre...

Ben, c'est pas fini. Mettons que j'ai pas toujours les mains libres et vu que je suis plutôt sollicitée 24 heures sur 24, ben ça l'avance pas assez à mon goût...

PAR CONTRE! J'ai quelque chose de prêt.

Pas capable de le mettre en ligne.

Laissez-moi égrener mon chapelet pis je reviens avec une solution...

dimanche 10 janvier 2010

Avoir le rêve facile...

À Noël, j'ai reçu un cadeau fantastique : "La frousse autour du monde, tome II", de Bruno Blanchet.

Depuis, je lis et relis ce livre.

Petit conseil pour toutes les mamans actuelles ou en devenir... c'est l'incontournable pour s'échapper du poids du quotidien. J'arrive à me croire à des kilomètres de ma propre existence, à lire cet homme me parler d'ailleurs comme je parle des miens.

Parce qu'on se le cachera pas : être à la maison c'est pas toujours évident, du moins pas dans mon cas.

J'ai beaucoup de difficulté à trouver gratifiant le travail de mère au foyer. À part un enchaînement de ménage-lavage-torchage-pliage-dépoussiérage-cuisinage-détachage à la limite débilitant, s'ajoute à cela les courses, l'allaitement, les repas, les couches, la routine lassante et les périodes de jeux où j'occupe invariablement le rôle de la-grosse-madame-fâchée ou, variante, la-grosse-madame-pirate-fâchée (du moins, depuis plus d'un mois...).

T'avais juste à choisir de retourner travailler à la fin de ton congé, maudite râleuse! me lance-je.

Est-ce le manque de reconnaissance? Pourquoi m'attendrais-je à de la reconnaissance?
Est-ce que ma perception de la fonction des tâches de la mère au foyer sont trop grandes? Est-ce pour ça que j'ai constamment l'impression de ne pas être à la hauteur et est-ce pour ça que je me dis que je dois toujours en faire plus? Est-ce la raison pour laquelle je me compare sans cesse à ces mères accomplies, épanouies et que je me demande ce que je ne fais pas comme il le faut? Pourquoi, même chez-moi j'ai l'impression que je dois quand même performer? Pourquoi, en plus de ça, je suis insécure ou insatisfaite de ce que j'accomplie au jour le jour? Quels sont mes critères? mes repères? Pourquoi je fais tout ce que je fais?

Sans doute ai-je trop de temps pour réfléchir me direz-vous. Pourtant, pourquoi j'ai l'impression de n'avoir aucun moment à moi? D'être constamment sollicitée?

Ces questions s'envolent lorsque, je glâne quelques minutes d'une sieste pour lire une chronique de Bruno et m'envoler loin, m'alléger de ces lourdes questions qui me pèsent. Une chronique pour me refaire une santé mentale, posologie : à utiliser au besoin.

lundi 4 janvier 2010

Celui qui le dit, celui qui l'est...

Au centre d'acha;ts, je ne me souviens plus exactement pour quelle raison, Binou a pété sa coche!

Crise de bacon en plein milieu de la place.

Mon sang-froid légendaire a fait place à la surprise lorsque ce qui suit s'est produit.

Donc, y a Binou, étendu de tout son long, frétillant sur le sol dans son habit de neige.

Y a Doudoune à mes côtés, témoin de la scène.

Y a Moucheron, dans la poussette, purement accessoire dans toute cette histoire.

Y a moi, héroïne, stoïque devant les forces du mal qui émanent de la chair de ma chair.

Enfin, arrive (lentement, mais sûrement) le clou du spectacle.

Vous savez, comme dans la chanson :

"Le voilà qui arrive sur la placeeeee,
son chapeau sa canne et son fooooulaaaard!
Il semble nous dire d'un ton bonnasseeee,

GROS BÉBÉ LALA!!! GNA! GNA!
GROS BÉBÉ LALA!!

Oui! vous avez bien lu! Et ce n'était pas le bonhomme hiver qui s'est payé la tronche de Binou, mais un vieux, vieux, vieux monsieur frêle et tremblottant.

J'étais subjuguée. (...et un peu envieuse de le voir s'exprimer aussi librement je dois avouer...)

Piqué! Parce que Binou est aussi un monstre d'orgueil, il est venu me rejoindre tout en hurlant.

Nous nous apprêtions à battre en retraite, lorsque Doudoune, dans un élan chevaleresque, et aussi parce qu'elle adore avoir le dernier mot, pense tout haut:

"Moi je dis, celui qui le dit, celui qui l'est! hein maman!?"