lundi 22 novembre 2010

Pas de nouvelle, bonne nouvelle?

Aujourd'hui était la date limite pour recevoir une réponse, suite à la soumission d'un manuscrit, d'un éditeur auquel je tenais beaucoup...

Résultat :

(Roulement de tambour) taratatataratatataratatataratatatratataratata....

Rien.
(bruit de grillons) krrritkriiiiiitkrrrrrritkriiiiiiit...


Est-ce que je peux encore me permettre d'être optimiste et de me faire croire que l'adage  pas de nouvelle, bonne nouvelle peut s'appliquer dans mon cas???



ça me fait quand même une p'tite crotte su'l coeur.

samedi 13 novembre 2010

2012

Je ne vous apprends rien en vous disant qu'en 2012, ce sera la fin du monde.

Tout le monde sait ça.

Malgré le fait que je sois en entraînement intensif de fin du monde depuis que j'ai les enfants, je crois que s'il y avait un tel désastre à venir, je ne ferais pas partie des survivants.

Je fais souvent ce rêve, où, la survie de ma famille est en jeu et où je parviens tant bien que mal à éviter l'éruption volcanique qui engloutie dans ses coulées de lave tout ce qui m'entoure. Ou encore, à me battre pour un sac de riz afin de survivre à une famine mondiale. Bref, je suis l'héroïne et grâce à moi, mes enfants sont sales, affamés... mais toujours vivants.

À chaque congé de maternité, je me lance donc des défis personnels qui me permettraient de me débrouiller avec des savoirs réellement utiles : coudre, jardiner, tricoter, faire des conserves, renouer avec les savoirs faire de nos mères et des mères de nos mères...

(et ainsi, advenant un désastre planétaire, être capable de subvenir aux besoins premiers de ma famille, et comme dans les films, résister et vaincre de l'adversité!!!)

À chaque fois, je me retrouve face à ma médiocrité et je recommence ce fichu rêve...

...me questionne sur la futilité de mon existence sur cette planète.

Malgré mes intentions les plus louables ou pures, l'entreprise du savoir manuel s'avère la plupart du temps un échec cuisant.

Prenons, par exemple, le jardinage. Années après années, au grand désarroi de toute ma famille, je me lance dans l'élaboration d'un jardin. Ils ont vu et conclu, bien avant moi, la vacuité de mes tentatives.

Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que de frêles petites pousses arriveraient à me confondre...que je serais incapable de les différencier.

Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que les rares fois où je déciderais de désherber, j'arracherais à peu près tout.

Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que je me fierais beaucoup trop à Mère Nature pour irriguer la terre et que le jaune serait la palette principale de ce jardin.

Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que pour avoir des fruits et légumes, je devrai me tourner vers le petit kiosque du coin où quelqu'un de vraiment compétent a réussi à entretenir son jardin et mener à terme la croissance de ses plants ... (et dire qu'elle élève des enfants vous entends-je penser... héhé!)

Qu'importe !

En 2012, à défaut d'être une jardinière accomplie, je ferai de l'excellent compost!

mercredi 10 novembre 2010

Honnêteté lucrative

Il y a deux jours, Binou a trouvé 40$ par terre à l'épicerie. Deux beaux billets de 20$.

"Heille maman! Regarde j'ai plein de sous!"

En effet, c'est pas tous les jours qu'on trouve 40$.

Mais voyez-vous, être parent c'est tirer profit des diverses situations de la vie courante pour enseigner à nos enfants à faire les bons choix.

Donc, c'était le moment de la leçon d'honnetête.

"Hou lala mon coco! C'est vrai que c'est beaucoup de sous... vite! viens on va aller au magasin de jouets se payer un méga truc génial pour ta fête demain! Laisse les sous à maman, ça fait déjà un bout de temps qu'elle attendait une bonne raison d'aller chercher cette super bouteille de vin à la SAQ... *soupir*
Viens, on va aller les porter à la madame à la caisse là-bas... "

"Pourquoi!?"

C'est vrai ça, pourquoi? Ça serait tellement plus simple de mettre ces beaux billets dans mes poches et faire comme si de rien n'était...celui qui le trouve, celui qui le garde! Mais c'est drôle, penser de même me fait filer cheap... en plus, je fais encore partie de ces rêveurs qui croient en la bonté et l'honneteté du genre humain...alors...

"Ben peut-être que la personne qui a perdu les sous va les chercher ou ne pourra pas payer ses achats..."

"Ah, ok!"

Et Binou de trottiner jusqu'à la caisse à l'accueil et d'expliquer que quelqu'un avait laissé traîner ses sous, qu'il les avait trouvés...

Ensuite, nous avons poursuivis nos emplettes.

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Aujourd'hui, nous étions à l'épicerie (encore...oui! c'est quasiment ma résidence secondaire). Juste avant de quitter, une caissière à la courtoisie est venue me remmettre le 40$ en question étant donné que personne n'était venu le réclamer.

Finalement, être honnête c'est payant!

dimanche 7 novembre 2010

À quoi tu joues!?

Aujourd'hui Binou vient me voir et me demande de jouer avec lui.


Folle: D'ac, à quoi veux-tu jouer?


Binou : On joue au monsieur poli...

Folle: À quoi?!


Binou (s'adresse à moi comme si j'étais la dernière des demeurées) : *soupiiiiiir* À MON-SIEUR PO-LI!


Folle : euh ça se joue comment?


Binou : Attends je reviens...


J'ai compris le jeu, lorsque Binou fut de retour dans la cuisine avec le jeu en question dans ses bras :


vendredi 5 novembre 2010

Marde et linguistique

Temps de marde, routine de marde, boîtes de marde, ménage de marde...

Marde de marde. C'est mon nouveau mot fétiche. Je sais, je sais, pas trop pédagogique comme langage pour une mère. Pourtant, j'affectionne particulièrement ce mot, il me fait du bien.

Donc, je poursuis : chien de marde qui pue la marde, vaisselle de marde, commissions de marde, notaire de marde, semaine de marde, humeur de marde...

J'en suis à ces réflexions lorsque Binou me tire sur le bas de mon chandail et dit :

"On dit pas ça, on dit de la marde, maman."