C'est le temps des vacances...
J'ai les deux mioches aujourd'hui, pas beaucoup de temps pour écrire...
Je veux des vacances!!!!
Toutefois, étant très futée et pleine de ressources, je vous sers quelques textes que j'avais sous la main.
Des vacances??? Après réflexion, je ne sais pas trop... à vous d'en juger...
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19 juillet 2005
blablabla...
Long début de semaine. Surtout après le fantastique week-end passé au Lac Mégantic dans le somptueux "chalet" de mes beaux-parents. En effet, la roulotte puante de l'année passée est presque totalement oubliée! Nous avons été transportés dans un décors à la fois chaleureux et luxueux tout au long de la fin de semaine.
Bercés par le clapotis des vagues, caressés par les chauds rayons du soleil (qui ont sans doute fait étouffer bon nombre d'entre-vous ) et rafraîchis par la douce brise venant du lac. Une joie. Deux jours de pur confort.
Le paradis se trouve à deux heures et demi de chez nous.
Vivement les vacances de douce-moitié pour enfin pouvoir se réfugier à la fraîcheur de la nature et se sauver de la suffocante chaleur humide des derniers jours!
Doudoune a adoré son escapade en nature! Elle a trempé dans le lac durant des heures. Seul petit désagrément : les vagues. En effet, lorsque celles-ci déferlent sur notre charmante sirène, elle leur lance des roches en leur criant de façon menaçante : "Arrêêêêête!!!".
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8 juillet 2004 ...
Demain, amour de ma vie (Doudoune), amour de mes nuits (Bûcheron urbain) et moi-même irons à Val Racine, voir une fille de l'université. J'anticipe un peu cette escapade familiale, car on s'embarque pour une looooongue route! Environ 3 heures d'auto! Je me demande bien si Doudoune sera conciliante...
La dernière fois où nous sommes allés dans la région du lac Mégantic, c'est pour nos premières vacances, à pareille date, l'année passée! Un désastre!
Imaginez un petit coin de nature buccolique, des oiseaux qui chantent, des maringouins qui ne piquent pas, le clapoti de l'eau, le vent frais sous la chaude caresse du vent...
et une grosse maudite roulotte laitte en voie de décomposition avancée qui pue le moisi à un point tel qu'il est impossible de se débarrasser de l'odeur! Même un exorciste n'en viendrait pas à bout!
Ajoutez à cela la pluie, qui dure des heures et des heures, qui nous restreint à jouer à l'intérieur de l'antre de la puanteur! Le seul jeu disponible étant de s'asseoir et de se lever en faisant remonter des coussins une odeur pestinentielle.
En prime, ma fille qui hurle, frustrée par la perspective de devoir parcourir sans cesse les 3 mêmes pieds carré de notre habitat pour les heures qui viennent.
La tension monte dans le couple comme l'odeur des coussins!
L'air est saturé, on étouffe et il pleut, encore et toujours... On fait le souper... même la bouffe sent la roulotte!
L'appétit coupé, on décide de se coucher. Il pleut, c'est humide et collant, Doudoune refuse de dormir dans de telles conditions (et je la comprends!) tandis que mon chéri d'amour et moi-même bouillonnons intérieurement afin de ne pas faire éclater une crise en pleine première journée de vacances!
Le pire : difficile de respirer un bon coup pour se calmer, ça pue trop!
Nous finissons tous à réussir à dormir un peu.
Accalmie.
5:00 a.m. Doudoune dort profondément, mon chéri se tortille de tous les côtés pour trouver une position confo et moi j'attends. Quand soudain, je tends l'oreille... Quelque chose d'anormal se passe...
LA PLUIE À CESSÉE!!! Ô JOIE!!! Ô LIBÉRATION!
Je réveille l'amour de ma vie doucement et nous décidons d'aller prendre un café à l'extérieur de la dump! Fais couler de l'eau, remplis la cafétière... Quand soudain :
plouc! plouc! BRAOUM! Sssshh... L'averse repart de plus bel à l'extérieur. Un rideau de pluie s'abat sur nous comme le tonnerre (qui soit dit en passant réveille une Doudoune hurlante et terrorisée par le bruit!).
C'en est assez!
Je le lis dans les yeux de ma tendre-moitié. Les mâchoires crispées, il sort de la roulotte et commence à remplir la voiture des dix millions d'articles de bébé et autres bagages que nous avions apportés.
Dans la voiture, sur le chemin du retour, trempés jusqu'à l'os, nous nous sentions davantage libérés que misérables (malgré les apparences...), jusqu'à ce que nous réalisions que nous avions apporté avec nous l'odeur infecte de la roulotte.
Duré des vacances : 23 heures.
Holidays stink!
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