Binou est en colère. Pire : en furie! Du haut de ses 4 ans, il proclame (en hurlant à son père) :
"... PIS SI TU ME DEMANDE D'ÊTRE TON AMI, MOI JE VAIS TE RÉPONDRE NON! D - O - N NON! C'EST TU COMPRIS?!
Ça l'a pas le mérite d'être clair... mais c'est compris...héhé!
Ce matin, je suis dans la salle de bain et je me sèche les cheveux...
Pendant ce temps, Doudoune, joue dans sa chambre. Elle a fermé la porte pour plus de tranquilité (lire : ne veut surtout pas partager ses figurines avec son frère plutôt costaud sur les jouets et sa soeur dégoulinante et bavouillante...).
La petite dernière, veut entrer. Voyant que la porte est fermée, elle supplie sur un ton lanscinant : "Mamaaaaaaaaaaaaaaaaan...." tout en me pointant la porte.
Fort occupée à essayer de donner du volume à ma tignasse, je lui répond : "Vas-y ma belle, cogne à la porte! Cogne, cogne!".
En moins de une, j'avais Moucheron qui fonçait tête première sur la porte de chambre de sa soeur...
ouch!
Le samedi soir, y en a qui sortent jusqu'aux petites heures du matin pour se faire du fun, moi je fais des
gâteaux!
Mon manuscrit n'a pas été retenu...
Mettons que je m'y attendais un peu, mais j'ai quand même envie de faire la baboune, cogner ma tête sur les murs et me dire que je n'ai pas de talent (ou peut-être juste un gros orgueil avec des problèmes de digestion...).
Hier, j'accompagnais ma plus vieille à une représentation de Casse-Noisette avec sa classe.
Lorsque l'enseignante a expliqué aux élèves qu'ils allaient être assis au balcon pour regarder le spectacle, l'un d'entre-eux a répliqué : "Pendant tout le spectacle sur le balcon? ... On va avoir froid!".
Binou : Mamaaaaaaaaaaaaaaan! Viens m'aider à décrocher mon "abri de neige"!!!
C'est merveilleux avoir 4 ans...
Aujourd'hui, je suis passée chez mes parents...
Ils avaient décorés la maison pour Noël. Arbre giganteste, bas de Noël accrochés partout, Binou et Moucheron étaient ravis et émerveillés devant le somptueux décor.
Binou s'est même extasié : "Wow papi! C'était vraiment une bonne idée d'accrocher une bouée dans la fenêtre!"
Citation des plus inspirantes, faite par Wouézine au sujet des moments (de la qualité de) qu'on choisit de passer, des activités qu'on choisit de faire ou non avec nos enfants :
"(...) ce que je veux, c'est leur créer des souvenirs, qu'ils se rappellent de leur enfance..."
Des mots à me répéter lorsque je serai plus tentée par ma télé ou mon divan que par mes enfants.
J'ai pris une résolution...d'avance (plus facile comme ça de la tenir jusqu'à la fin de l'année! hin! hin! je suis un vrai sac à blagues!)
Dans la vie de tous les jours, je suis une personne du genre polie, voire trop polie. Je suis la fille qu'on peut facilement faire poireauter plus de 45 minutes avant d'être servie. Et même encore là, si on me répond après ce 45 minutes d'attente, avec un air bête, je suis celle qui va sourire béatement et dire "ben non voyons, ça se comprend, c'est pas grave...".
Je suis celle que n'importe quel (quelle) impoli sans vergogne peu dépasser (et inviter sa famille et amis à le faire également) dans une interminable ligne d'attente sans même réussir à me faire broncher.
Je suis celle qui est incapable de dire non à tous les vendeurs de gogosses (cartes de crédit, calendrier, biscuits, mitaines de four, etc.) En fait, la seule statégie que j'ai trouvée à ce jour, c'est d'éviter de me faire accrocher par les-dits vendeurs en me cachant dans le panier d'épicerie ou derrière mes enfants. Voyez le topo?
Bref, je suis tellement gentille, que ça frise le trouble de comportement (et le ridicule). Du moins, c'est que j'en pense.
Donc, j'ai pris la résolution qu'à partir de maintenant, je serai...
moins patiente?
plus vache?
plus chiâleuse?
irritée et irritante?
je sais pas trop, mais je vais essayer de raffermir un peu mon caractère de mollusque.
À partir de maintenant, il ne me reste qu'à tenir jusqu'à la fin de l'année.
Et pourquoi ne pas me mettre à l'épreuve? Des idées de défi?
Les déménagements ont ça de bons, en plus de faire lever la poussières, ça nous rappelle des souvenirs...
J'ai trouvé une boîte qui contenait des lettres. Écrites par Éric. Il avait un don avec les mots. Il les rendait envoûtants, émouvants, captivants... en fait, Éric avait énormément de talent. J'adorais le lire, j'adorais sa compagnie, je l'adorais.
Il fût un temps où nous étions très proches, durant nos études en littérature au cegep. Puis, l'université nous fit prendre des directions différentes, ensuite, le temps à fait son oeuvre et creusé un silence entre-nous. C'est pourquoi on s'écrivait. Lui comme moi préférions communiquer ainsi. J'ai encore tous ses écrits. Chaque fois que je les relis ils me touchent et me chavirent et je me maudis de l'avoir délaissé avec comme excuse que nous avions changés.
Il y a des jours comme aujourd'hui où je donnerais tout pour un café en sa compagnie et se rappeler...
À défaut de pouvoir revivre cette amitié, je me suis replongée dans ses lettres...
Et c'est la larme à l'oeil, nostalgique, que je les ai rangées.
Ce que j'ai été chanceuse de te croiser...!
Fête de Binou... un défi de taille : un gâteau de Flash...
Dans l'épisode précédent, la moche Folle réalise avec effroi que la piscine, où ses enfants ont des cours, est en réalité une bassine géante d'eau bénite dans laquelle Binou refuse de s'immerger. Lors de cet épisode, le Mal triomphe des meilleures intentions de notre héroïne, cependant celle-ci ne s'avoue pas vaincue (euh... peut-être juste un ti peu finalement).
L'épisode de cette semaine : LES SUCCUBES
Musique d'intro : Dou toudou dou di dla di pui di dlou.... (bis, bis et rebis avec comme musique de fond un solo de flûte de pan)
Il fût une époque bénie où la moche Folle avait encore toute sa tête et une apparence soignée.
Il fût une époque bénie où la Follebuleuse avait une taille menue et ignorait l'existence des tailles élastiques (qu'elle maudit toujours aujourd'hui, mais que parfois profite de leur confort).
Il fût un temps où Folle était insouciante, légère de son être et où elle cueillait le jour. On irait jusqu'à dire que ce personnage avait une vie sociale, culturelle, amoureuse et professionnelle bien remplie. Elle était épanouie, pétillante, ferme et alerte.
Encore à cette époque, toute perspicace et optimiste qu'elle était, elle savait perpétuellement tirer une solution originale et judicieuse à n'importe quel problème épineux. Rien n'était mis sur ça route, qu'elle n'arrivait pas à enjamber, contourner ou disposer.
Ce qui est surprenant, c'est que durant toutes ces années, jamais tant de perfection n'avait pesé sur les frêles épaules de cette Folle qui marchait résolument vers la sainteté.
Lorsqu'enfin la Félicité se présenta à elle, (toute de poils vêtue, pétant, rotant, très bruyante et sexy avec une barbe de quelques jours...) il suffit à peine d'un chaste baiser pour que, tel le péché originel, Folle se vit s'arrondir tel une pomme, engrossée jusqu'au yeux!
(pour mes parents : euh...en fait, la Félicité ne m'a que regardé intensément...vous savez...les pensées pénétrantes...hahaha vilain jeu de mots.)
Et puis... TADADAAAAAAA (orgues lugubres) elle eu un enfant.
Pire : trois!
Trois ignobles succubes, qui lui ont tout pris : sa taille de guêpe, sa perspicacité, sa mémoire phénoménale, son teint radieux, sa vivacité d'esprit, son intelligence, bref, sa perfection! À peine étaient-ils arrivés que déjà, la luminescence de la Sainte Folle se vit faiblir, puis disparaître. Son feu sacré anéanti, ceux-ci la dévorèrent au petit déjeuner et dansèrent sur des airs païens tout autour de ses ossements (et de son mou grossesse...c'est qu'il en est resté un bon surplus...).
Nooooooooooon! Détrompez-vous lecteurs horrifiés, le Mal ne peut vaincre à chaque fois.
Le Mou de la Vie (car il faut bien qu'il y ait du bon dans cette histoire) fit renaître la folle de ses cendres. Avec des années de détermination, elle réussit tant bien que mal à se façonner, à partir de ce mou, une seconde vie.
La vie d'après.
Toujours allumée, sans être lumineuse à nouveau, elle appris à (sur)vivre parmi les succubes. Pour se faire, elle dut dire adieu à sa déité et accepter une vie de sacrifices et d'esclavage.
À ce jour, ce sont encore eux qui font de sa vie un enfer et un paradis...
car ce que l'histoire ne dit pas, c'est qu'à force de tout prendre, ils ont conservé en eux le meilleur de moi...
"Madame, pourquoi t'as mis des clôtures de poule dans ta bouche?", demanda l'adorable chérubin à la gentille caissière, affûblée d'un appareil dentaire, sous le regard consterné étonné de sa maman (qui ne l'avait vraiment pas vu venir...).
Binou : "Maman! Regarde, je me suis encore égraffigné (pour ceux qui ne le savent pas : c'est beaucoup plus grave qu'une égratignure...héhé)."
Maman : Ah? Mais où ça?
Binou : Ici, tu vois sur mon doigt... ne t'inquiète pas je vais aller mettre un pansement...
Binou de disparaître dans la salle de bain...
Silence.
Binou, de retour avec son pansement dans la main : Maman, je ne vais pas mettre la petite crème (le polysporin possède des vertues magiques par chez nous, surtout au rayon bobos...) , je préfère que tu me donne de la crème glacée à la place, ok?
Aujourd'hui était la date limite pour recevoir une réponse, suite à la soumission d'un manuscrit, d'un éditeur auquel je tenais beaucoup...
Résultat :
(Roulement de tambour) taratatataratatataratatataratatatratataratata....
Rien.
(bruit de grillons) krrritkriiiiiitkrrrrrritkriiiiiiit...
Est-ce que je peux encore me permettre d'être optimiste et de me faire croire que l'adage pas de nouvelle, bonne nouvelle peut s'appliquer dans mon cas???
ça me fait quand même une p'tite crotte su'l coeur.
Je ne vous apprends rien en vous disant qu'en 2012, ce sera la fin du monde.
Tout le monde sait ça.
Malgré le fait que je sois en entraînement intensif de fin du monde depuis que j'ai les enfants, je crois que s'il y avait un tel désastre à venir, je ne ferais pas partie des survivants.
Je fais souvent ce rêve, où, la survie de ma famille est en jeu et où je parviens tant bien que mal à éviter l'éruption volcanique qui engloutie dans ses coulées de lave tout ce qui m'entoure. Ou encore, à me battre pour un sac de riz afin de survivre à une famine mondiale. Bref, je suis l'héroïne et grâce à moi, mes enfants sont sales, affamés... mais toujours vivants.
À chaque congé de maternité, je me lance donc des défis personnels qui me permettraient de me débrouiller avec des savoirs réellement utiles : coudre, jardiner, tricoter, faire des conserves, renouer avec les savoirs faire de nos mères et des mères de nos mères...
(et ainsi, advenant un désastre planétaire, être capable de subvenir aux besoins premiers de ma famille, et comme dans les films, résister et vaincre de l'adversité!!!)
À chaque fois, je me retrouve face à ma médiocrité et je recommence ce fichu rêve...
...me questionne sur la futilité de mon existence sur cette planète.
Malgré mes intentions les plus louables ou pures, l'entreprise du savoir manuel s'avère la plupart du temps un échec cuisant.
Prenons, par exemple, le jardinage. Années après années, au grand désarroi de toute ma famille, je me lance dans l'élaboration d'un jardin. Ils ont vu et conclu, bien avant moi, la vacuité de mes tentatives.
Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que de frêles petites pousses arriveraient à me confondre...que je serais incapable de les différencier.
Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que les rares fois où je déciderais de désherber, j'arracherais à peu près tout.
Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que je me fierais beaucoup trop à Mère Nature pour irriguer la terre et que le jaune serait la palette principale de ce jardin.
Ils ont vu et conclu, bien avant moi, que pour avoir des fruits et légumes, je devrai me tourner vers le petit kiosque du coin où quelqu'un de vraiment compétent a réussi à entretenir son jardin et mener à terme la croissance de ses plants ... (et dire qu'elle élève des enfants vous entends-je penser... héhé!)
Qu'importe !
En 2012, à défaut d'être une jardinière accomplie, je ferai de l'excellent compost!
Il y a deux jours, Binou a trouvé 40$ par terre à l'épicerie. Deux beaux billets de 20$.
"Heille maman! Regarde j'ai plein de sous!"
En effet, c'est pas tous les jours qu'on trouve 40$.
Mais voyez-vous, être parent c'est tirer profit des diverses situations de la vie courante pour enseigner à nos enfants à faire les bons choix.
Donc, c'était le moment de la leçon d'honnetête.
"Hou lala mon coco! C'est vrai que c'est beaucoup de sous... vite! viens on va aller au magasin de jouets se payer un méga truc génial pour ta fête demain! Laisse les sous à maman, ça fait déjà un bout de temps qu'elle attendait une bonne raison d'aller chercher cette super bouteille de vin à la SAQ... *soupir*
Viens, on va aller les porter à la madame à la caisse là-bas... "
"Pourquoi!?"
C'est vrai ça, pourquoi? Ça serait tellement plus simple de mettre ces beaux billets dans mes poches et faire comme si de rien n'était...celui qui le trouve, celui qui le garde! Mais c'est drôle, penser de même me fait filer cheap... en plus, je fais encore partie de ces rêveurs qui croient en la bonté et l'honneteté du genre humain...alors...
"Ben peut-être que la personne qui a perdu les sous va les chercher ou ne pourra pas payer ses achats..."
"Ah, ok!"
Et Binou de trottiner jusqu'à la caisse à l'accueil et d'expliquer que quelqu'un avait laissé traîner ses sous, qu'il les avait trouvés...
Ensuite, nous avons poursuivis nos emplettes.
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Aujourd'hui, nous étions à l'épicerie (encore...oui! c'est quasiment ma résidence secondaire). Juste avant de quitter, une caissière à la courtoisie est venue me remmettre le 40$ en question étant donné que personne n'était venu le réclamer.
Finalement, être honnête c'est payant!
Aujourd'hui Binou vient me voir et me demande de jouer avec lui.
Folle: D'ac, à quoi veux-tu jouer?
Binou : On joue au monsieur poli...
Folle: À quoi?!
Binou (s'adresse à moi comme si j'étais la dernière des demeurées) : *soupiiiiiir* À MON-SIEUR PO-LI!
Folle : euh ça se joue comment?
Binou : Attends je reviens...
J'ai compris le jeu, lorsque Binou fut de retour dans la cuisine avec le jeu en question dans ses bras :
Temps de marde, routine de marde, boîtes de marde, ménage de marde...
Marde de marde. C'est mon nouveau mot fétiche. Je sais, je sais, pas trop pédagogique comme langage pour une mère. Pourtant, j'affectionne particulièrement ce mot, il me fait du bien.
Donc, je poursuis : chien de marde qui pue la marde, vaisselle de marde, commissions de marde, notaire de marde, semaine de marde, humeur de marde...
J'en suis à ces réflexions lorsque Binou me tire sur le bas de mon chandail et dit :
"On dit pas ça, on dit de la marde, maman."
À chaque jour, je me pose la question.
Suis-je uniquement une éternelle insatisfaite de ne pas me complaire dans mon rôle de mère au foyer? Je suis là, à barrer les jours qui passent avant mon retour au travail sur le calendrier. Pourtant, ce choix n'a que des répercussions positives sur ma famille.
Et sur moi???, suis-je incapable de me demander égoïstement.
C'était entendu : avec notre troisième enfant, il me faudrait mettre la pédale douce côté boulot. Mes hormones ont accepté le compromis sans même laisser la chance à ma matière grise de peser les pour et les contre de cette grande décision.
Parce que veut, veut pas, à chaque grossesse, j'ai mis ma vie en veilleuse et fais briller celle de mes enfants. Et c'est, selon moi, une chose nécessaire et toute naturelle à faire en tant que parent. Parce que je veux des enfants non pas parfaits, performants ou supers intelligents. Mais parce que je veux des enfants heureux et épanouis.
Je réalise peu à peu qu'en choisissant de rester à la maison, mes enfants côtoient le bonheur (bon, bon, nous ne gambadons pas toujours dans la joie de vivre et comme tout le monde, nous avons également nos périodes sombres...) et le sème autour d'eux, sans jamais avoir peur d'en manquer.
Je suis très fière de ce qu'ils sont.
Je suis également fière de ce que j'accomplie, mais au fond de moi, je ne peux me résoudre qu'à être juste une maman.
Parce qu'avouons-le nous, même si nous sommes dans une société dite moderne, à quel point le travail de mère au foyer est-il reconnu et considéré???
Des idées de déguisements histoire de changer ma grand face d'air bête et de faire encore plus peur à mes enfants le jour de cette fête?
Est-ce parce que je viens de bien m'installer dans la trentaine que je me complais à m'entourer de "drab"?
Je sais pas si c'est par manque de plénitude, mais je suis en train de réaliser que je repeins ma nouvelle maison toute de beige! Me reste qu'à aller chez Costco m'acheter des bras bruns et devenir comptable ensuite je pourrais clamer haut et fort que j'ai réussi à trouver le calme en ma demeure.
Dernièrement, j'ai eu des nouvelles demandes d'amitié sur Facebook, lesquelles étaient de mes anciens élèves...et je me sens un peu coupable parce que je les ai ignorés...
Ces élèves en question doivent avoir actuellement entre 12 et 13 ans. J'ignore si leurs parents sont au courant que leurs enfants ont un compte Facebook (d'après les images de profil que j'ai consulté, je ne crois pas que tous les parents soient au courant...). J'aimerais vraiment garder contact avec eux, pour cela, je leur avais laissé une adresse courriel dont ils pouvaient se servir pour communiquer avec moi (ce que certains font toujours...). J'aime profondément ces enfants, mais ce ne sont pas mes amis. Je ne peux me résoudre à leur permettre d'accéder à une sphère plus privée de ma personnalité, et je ne voudrais pas qu'ils considèrent ce refus comme un rejet de ma part. Je pense ici à certains cocos avec lesquels j'ai davantage travaillé, qui avaient une estime personnelle plus faible ou avec qui j'ai du travailler fort pour développer un lien relationnel signifiant.
Quoi qu'il en soit, je me refuse à accepter ces demandes qui me sont faites. Il est clair pour moi que mon espace Facebook est "pour adultes seulement". Pensez pas croches là (hin! hin! je vous vois déjà en train de faire vos demandes d.amitié en espérant pouvoir reluquer avidement mon mou...hin!hin!). Je dis ça, parce que, comme tout un chacun, j'y fais souvent parfois des commentaires vides, ou je n'utilise pas toujours un langage approprié, bref je n'y suis surtout pas une enseignante modèle articulée, intéressante et intéressée.
Donc, voilà. Je dis non, mais je m'inquiète toujours que mes petits cocos perçoivent ce choix comme si je ne les reconnaissais pas et ne reconnaissais pas non plus tout le temps passé en leur compagnie (ce qui me peine beaucoup, car j'ai le coeur grand comme ça et ils y ont toujours chacun leur place).
C'est parti mon kiki! C'est officiel, on déménage!
À quoi...??? À peu près une rue et demi de notre actuelle demeure. Ben oui! Vraiment fou à lier par chez nous!
Nous prenons possession de la nouvelle propriété dès dimanche! Il me tarde d'aller frotter une nouvelle maison!
En attendant, je suis à la recherche intensive de boîtes... et celles que je fais sont systématiquement vidées par les mioches, laissant le plancher de la maison avec des air de tapis de fakir...
Je suis vraiment frénétique à l'idée d'aller préparer la nouvelle maison pour notre arrivée (sans doute je vais désenchanter au bout de quelques heures de nettoyage...).
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En passant, demain c'est ma fêteu!
Ceci étant, juste pour faire ma fraîche, mon Bûcheron m'a emmenée au Pied de Cochon hier soir, histoire de célébrer l'heureux événement (et ainsi remercier l'univers tout entier d'avoir permis la présence d'un être aussi extraordinaire que moi sur cette terre...).
C'était cochon comme c'est pas possible! J'en ai eu des éclairs foudroyants à l'estomac toute la nuit (ça ne me rajeunit pas d'écrire ça...héhé). Vous voulez savoir de quoi je me suis délecté? Juste à penser d'écrire notre repas, je salive sur mon clavier!!!
Entrée :
Tartelette de champignons sauvages (pâtes feuilletée, fromage gruyère et émmenthal, oignons confits et champignons sauvages grillés (cèpes, bollets et chanterelles je crois...) ) mmmmmmmmmmm!
Tartare de boeuf (servit façon cônes de sushis (wow!!!!) dans lequel on trouvait de petites frites salées et croustillantes, du riz, de la laitue, oeuf de caille, assaisonnement, sauce grébiche, enveloppé dans une algue).
Plat principal :
Pizza au foie gras, figues fraîches et prosciutto
et ZZZZZe canard en conserve (j'étais tellement énervée devant ce plat mythique que j'ai couiné d'excitation lorsque le serveur a donné le dernier tour d'ouvre boîte!) : magret de canard et foie gras poêlé, avec un fond au vinagre basalmique, servit sur un pain grillé tartiné d'une purée de chou fleur!!!!!!!!!!!!!
Dessert :
Déjà à la moitié du repas, j'avais mal et me tortillais de douleur sur ma chaise, asphyxiée par mes jeans qui étaient devenus subitement beaucoup trop étroits pour toute cette pâte et ce gras ingérés. Mais tel une héroïne de (mauvais) roman, je fis face à l'adversité en déboutonnant disgracieusement ma ceinture et me préparai à attaquer l'étape ultime de ce repas!
La croustade aux pommes (très bonne....mais....)
mais quoi???
hin! hin! hin!
MAIS LA MIENNE EST MEILLEURE QUE CELLE DE MARTIN PICARD! - dixit mon Bûcheron en tout franchise!!!!
Ça finit tu un repas en beauté ça hein!!!
Faque prout! prout! prout! J'ai mangé comme une cochonne, je me suis régalée, j'ai savouré un délicieux moment avec l'homme de ma vie qui a su me dire les mots qu'il fallait enfin...
un anniversaire parfait!
Moi : "Chéri, ne trouves-tu pas que Moucheron sent le chien?"
Bûcheron : "Ah oui! Toi aussi t'as remarqué?"
Doudoune : "Normal! Elle a bouffé les croquettes du chien!"
ouan c'est pas mal ça...
À mon grand désarroi, je n'ai rien à raconter ces derniers temps. Enfin, pas rien, mais pas envie de raconter.
Y a eu la rentrée.
Y a eu la vente de notre maison et l'achat d'une nouvelle.
Y a l'attente des nouvelles des maisons d'édition.
Y a eu l'écriture de nouveaux albums (le chat fluo et la petite peste aux grosses fesses).
Y a le déménagement à venir.
Y a Binou qui est mourrant (dans le sens de drôle là!) ces derniers temps (mais j'oublie de noter ses observations loufoques, alors je les oublie...).
Y a ma fête qui s'en vient (et je commence à trouver ça ordinaire vieillir...)
Y a encore et toujours la routine, le quotidien qui se répète, monotone.
Y a tous les projets pas rapport dans lesquels je me lance sans trop y croire parce que je me dis qu'il y aura toujours quelqu'un, ailleurs, qui peut faire beaucoup mieux...
Ce matin, Bûcheron de mon coeur, en compagnie de sa maladresse légendaire, ont (encore!) fait de ma cuisine zone sinistrée après que j'ai (évidemment) terminé de la rendre rutilante de propreté.
Malgré le fait que je ne m'étais toujours pas servi ma première tasse de café, j'ai réagi avec toute la diplomatie dont j'étais capable à cette heure matinale. J'ai donc serré les dents et grincé d'un souffle :
"C'est pas vrai, pas vrai, pas vrai, c'est pas croyable! Pourquoi moi?"
Binou, qui observait la scène, et qui ne voulait pas être en reste, a cru bon d'ajouter son grain de sel en s'exlamant :
"Ah ben bordel de miel!"
Ce matin Binou demande à son papa :
"Papa, j'aimerais manger des croque-haleine comme déjeuner ce matin."
beurk.
http://www.geogreeting.com/view.html?ydUmyEmyEa
Chaque lettre est formée à partir d'une bâtisse qui existe réellement!
Eh oui!!!
Deuxième histoire pour enfant terminée!!!
J'en suis aux illustrations... mais je crois que j'enverrai le texte uniquement... puis si j'ai un retour, ben je pourrai proposer celle-ci...
Faudrait que je vous montre ça... cependant, les images ne rentrent pas dans mon scan...
à moins que je ne vous en présente qu'un détail...
Comme à chaque année, l'arrivée des vacances ravive mon côté obscur et celui des enfants.
La métamorphose s'est déjà enclenchée :
- les enfants ont déjà soupé aux céréales et sandwichs au beurre de peanuts ;
- ils se chamaillent sans arrêt, même la petite dernière profite de son statut de bébé pour agresser quiconque refuse de lui prêter un minimum d'attention! ;
- j'ai demandé à ceux-ci de changer leurs bobettes de bord, juste pour éviter du lavage ;
- ils négocient tout! tout! tout! tout le temps! sans arrêt! et même lorsqu'ils ont ce qu'ils veulent, ce n'est jamais assez ;
- fini les bains! y a la piscine ;- Doudoune dit blanc, Binou répond noir et Moucheron leur saute dessus en leur tirant les cheveux ;
- je fais la grève des autos, blocs, petits bonshommes, toutous qui parlent... bref, les seuls jeux auxquels j'accepte de participer, sont ceux où je peux rester assise sur mon popotin ou encore ceux où je peux faire semblant de dormir... ;
Un autre party, un autre dessert sucré!
Château de "Pise" de princesse, vue de face
Vue de côté avec la licorne hydrocéphale
Vue de l'autre côté (la plus réussie je trouve...)
Arielle (détail)
Ça y est!!!
J'ai encore accouché!
Non, je ne vous ai rien caché!!! Pas de quatrième Fou-à-Lier dans ma maison!
Depuis cet automne je caressais le projet d'écrire... et aujourd'hui, j'ai terminé une histoire sympa que je vais soumettre à un ou plusieurs éditeurs jeunesse.
C'est un album pour enfant, une histoire de monstre. Et je l'ai illustrée moi-même!
Je ne sais pas trop quoi faire sinon que d'envoyer une copie de mon projet... comment je fais pour protéger mes droits d'auteur? Est-ce mieux de se présenter en personne?
Si certains d'entre-vous connaissent unpeu le milieu, j'aimerais beaucoup quelques conseils!
Bûcheron et Binou pataugent joyeusement dans la piscine...
Bûcheron : Ok mon beau Binou! On va enlever ta veste de sauvetage...
Binou, légèrement inquiet : Noooooon! Je veux la garder!
Bûcheron, rassurant : Ne t'inquiète pas! Je suis là, je vais t'aider...
Binou, toujours hésitant : J'aimerais mieux la garder.
Bûcheron : Aller mon grand, je veux juste que tu apprennes à nager sans flotteur toi aussi.
Binou, un peu paniqué : Ok!
La leçon de natation débute donc :
Bûcheron : C'est ça! Vas-y! Bats tes jambes vite! vite! vite!
Binou s'active.
Bûcheron : C'est beau mon grand!!! Maintenant, fais aller tes bras! vite! vite!
Binou, qui a un grand besoin d'améliorer sa coordination, fait de son mieux...
Bûcheron l'observe et se dit que son garçon ne pige rien à rien... Il tente de lui faire comprendre la technique de son mieux...
Bûcheron : Fais le chien! vite! vite! Fais le chien!
Binou, frénétiquement : Warf! Warf! Warf! Warf! Warf!
Je suis de la génération Passe-Partout.
Mes enfants se battent (au sens figuré et propre) pour la moindre parcelle d'attention de ma part. C'est pourquoi, parfois je me sens comme Perline, lorsque mes cocos me parlent tous en même temps en me tirant la manche du chandail ou le bas de mon pantalon...
L'effet est plus ou moins cacophonique vu, que je suis à moitié sourde d'une oreille.
Voyant que je ne comprends que dalle à ce qu'ils me racontent, ils y vont chacun de leur technique pour s'assurer que je pige leur message respectif...
Doudoune adopte le crescendo du désespoir : une longue plainte qui augmente en volume de façon rapide.
Binou, lui, opte pour l'approche full contact : tasse ses soeurs, m'agrippe par le cou, me tourne la tête de force et entonne à répétition de fulgurants : "MAMAN! ZE TE PAAARLE! REGARDE-MOI DANS LES YEUX!"
Moucheron n'est pas en reste, elle observe attentivement ses aînés et expérimente chacune des techniques qu'elle adapte du haut de ses douze mois. Ça donne un mmmmmmammmmman laconique répété ad nauseam, le tout ponctué d'un hurlement de ci de là.
Ça s'appelle l'acouphène familial.
Or, un matin, en simultané :
Binou, Doudoune, Moucheron : mmmmmmmammmmmman!? M-a-m-a-n tu savais que... MAMAN! M-a-m-a-n! Hey! Binou! tu me coupe la par...MAMAN! mmmmmmmammmmmman!? ZE TE PAAAARLE!! mmmmmmmammmmmman!? Non Binou! c'est moi qui parle à m-a-m-a-n attends ton tou... MAMAN!!! REGARDE-MOI DANS LES YEUX, ZE TE PAR-LEU BON! mmmmmmmammmmmman!? BINOU! C'est MOI qui parlant à M-a-m-a-n! mmmmmmmammmmmman!? NON C'EST MOI BON! C'EST MON TOUR À MOI BON!!! ZE TE PARLE PAS! mmmmmmmammmmmman!? AAAAAAAH! Arrête de me parler Binou! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH! OOOOOOOOOOOOOOOOOOOUIIIIIIIIIIIIIN!!!! C'EST MOI QUI VEUT PARLER BON! ZEEEEEEE TEEEEEEE PARLEEEEEEEE!!!! ARRÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊTE DE ME POUSSER BINOU!!!! TIENS D'ABORD!!! MMMMMMMMMMMMMMAMMMMMMMMMMMMMMMAN!!!?!!!
Moi, enlevant les doigts de Binou dans mes oreilles et décrochant bébé-moucheron de mes pantalons de pyjama, je me passe les mains dans le visage, tentant vainement de camoufler mon découragement... il est quand bien même que 6 heures du matin! (la journée s'annonce looongue) : Ok, ok,ok,ok,ok,ok,ok... chut! chancun son tour voulez-vous?
Et c'est repartit de plus bel!
Je réussis tant bien que mal à remettre l'ordre (à l'aide de quelques bouchées de céréales pour bébé et des sandwiches banane/beurre d'arachide pour les plus vieux - Leur volume est réduit lorsque la bouche est pleine, héhé!)
Moi : Boooooooon, maintenant, Doudoune, qu'avais-tu à me dire?
Doudoune (pas contente du tout) : Ben là! Je l'sais pu! Y arrête pas de me couper la parole! Pis là j'ai perdu mon idée!!!
Binou, se voulant rassurant et raisonnable, rétorque d'un ton mature en haussant les épaules : C'est pas grave, elle va aller la chercher...
Depuis quelques temps, je me croirais vivre dans une émission de "Jeopardy" à temps plein.
Les questions fusent de part et d'autres. Tant et si bien que j'ai observé que la seule façon de communiquer ces jours-ci, selon Binou, c'est en questionnant.
À titre d'exemple :
Binou qui me tire les cheveux.
Moi je fais : "Aïe! Tu me fais mal! Pourquoi tu me tires les cheveux comme ça??!?!!"
Binou : Je peux enlever tes cheveux?
Moi : Non.
Binou : Pourquoi?
Moi : D'après toi?
Binou : ...
Binou : Pourquoi t'as collé tes cheveux?
Non, malheureusement pour vous messieurs (et pour toi aussi Bûcheron de mon coeur), je ne me ferai pas augmenter mon sublime 17 AAA (ou hA!hA!hA!, cela dépend de comment on "voit" la chose...) de poitrine, donc aucune chance de voir des photos avant/après.
Et non, toujours malheureusement pour vous messieurs (et toujours pour toi aussi Bûcheron chéri), je ne me risquerai pas à une abdominoplastie ainsi qu'à un redrapage de mou afin que vous puissiez vous éblouir de mon corps de rêve en bikini cet été.
La chirurgie est d'un tout autre ordre.
C'est même plutôt perturbant.
Enfin, je n'ai que 32 ans tout de même! (je sais, c'est quand même pas neuf, neuf, mais je devrai quand même être encore sous garantie, non?!)
J'ai beau tourner ça de tous les angles possible, je suis incapable d'accepter ce que le docteur m'a dit.
"La seule solution possible : l'hystérectomie."
C'étaient ses paroles.
Mais je n'y crois pas. Excusez le préjugé, mais c'est pour les vieilles ce trucs!
Et ça doit faire maaaaaaaaaaaal!!!! Je suis une vraie chochotte, j'ai peur de me faire opérer.
De plus, je ne suis pas du tout confortable avec le fait de me faire enlever quelque chose.
Et qui s'occupera des enfants durant ma convalescence (presque 2 mois)?!
En attendant, je vais creuser un petit trou...juste là, devant mes pieds et y mettre ma tête dedans...
...et continuer d'y réfléchir...un peu.
L'année prochaine, lors des anniversaires des enfants, penser à faire des sacs à surprises aussi aux parents et autres adultes présents...
Contenu :
- bouchons d'oreilles
- Tylénol (si les bouchons d'oreilles sont insuffisants)
- bouteille de fort (pour se donner du courage...ou oublier cette réunion familiale, c'est selon...)
La petite dernière a aujourd'hui 1 an. J'ai été tous les jours de sa première année avec elle, mais j'ai l'impression que j'en ai le moins de souvenir...
Mon bébé est déjà une fillette éveillée, marrante, un peu caractérielle, intelligente et curieuse de tout! Mon bébé marche, et moi je cours pour rattraper tous ces derniers moments dont je veux me souvenir longtemps.
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Le vent dans les dents, le casque dans les étoiles!
Je suis pas mal lendemain de veille...
Notre soirée d'hier s'est terminée tôt ce matin...cependant, c'était une réussite!
Nous avons beaucoup aimé noter premier Tour la Nuit! Quelle promenade agréable!
Même les enfants ont été charmants malgré les longs délais... (pour ceux qui y étaient, je parle de l'embouteillage monstre sur Viau, pour entrer dans le parc Maisonneuve, ainsi que de la longue attente avant d'obtenir notre départ).
Naturellement, nous nous étions vêtus pour l'événement. Était-ce réussi?! Mmmmmm...
Avec mon imagination et mon talent débordant, j'avais l'air d'un des Village people (je vous laisse deviner lequel), mais sur l'acide. Quant à Bûcheron, il n'était guère mieux! Imaginez une Dora l'exploratrice de 6'2" avec une barbe de trois jours et des épaules larges de même! Doudoune s'était collé des antennes de minou et Binou des oreilles de lapin (il en a fait craquer plus d'un tout au long du parcours!). Le tout, agrémenté de tubes fluorescents.
J'ai beaucoup pédalé avec ma Doudoune... et j'ai vu en elle une noctambule en devenir, s'animant sur sa selle de vélo au moindre rythme de musique, hurlant à plein poumons dans le petit tunnel. Fallait la voir S'élancer et pédaler à toute vitesse dès que les encouragements de la foule se faisaient entendre. Elle m'a beaucoup impressionnée par sa tenacité!
À 11:00, Binou cognait des clous sur son vélo, je l'ai pris avec moi. Cet arrêt nous a permis d'être à la traîne, parmi les derniers du parcours. L'avantage : nous n'étions plus coincés dans le peloton, donc beaucoup moins stressés. Nous avons pu ainsi profiter de notre famille, de la soirée fraîche et de Montréal, cette belle de nuit.
Wouhooooou!!!! (je me réjouis pendant que je peux croire que tout est encore possible...héhé)
Ce soir, on bicycle en famille!!!
- déco vélos : ok
- collations santé et pas santé (c'est le temps de profiter des bienfaits du "rush" de sucre...) : ok
- papiers importants : ok
- gourdes (non! pas moi et mes amies... celles à boire , voyons!) : ok
Il ne me reste qu'à rouler ET répartir mon mou dans mes cuissards pis on est prêts!
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Ça y est Moucheron marche! Sa fête c'est demain, comme c'est allé vite. Maintenant, c'Est bel et bien fini les bébés en cette demeure...
Bouboune c'est ma filleule de 3, presque 4 ans.
Elle grandit et ne veut plus qu'on la surnomme ainsi, pourtant, ça lui va comme un gant!
Le fait est que cette enfant est vraiment marrante...
L'autre jour, juste avant de sauter dans la piscine, elle clame haut et fort à qui veut bien l'entendre chez elle (et peut-être aussi partout dans le voisinage) :
" Un, deux, trois, à peu près, j'y vais!"
Doudoune : "Maman? Où on était en 2001?"
Moi : "Nulle part, vous n'existiez même pas."
Doudoune : "Les dinosaures, ils existaient eux???"
Pendant le repas, Binou et moi discutons de l'avenir...
Moi : Dis donc Binou, quand tu vas être un grand comme papa, est-ce que tu vas avoir une amoureuse?
Binou : moui!
...
Binou : Pis ça va être un gars!
ça va faire 1 an que je suis à la maison. fuit! fuit. Quelle joie. (*sic!)
C'est cyclique et ça revient me trotter dans la tête de plus en plus fréquemment.
J'ai envie de retourner aux études... orthopédagogie ou psychopédagogie... je visite virtuellement les universités, je rêvasse et je me questionne aussi.
Suis-je trop vieille? (ma petite voix intérieure, celle qui a la voix de maman, me répète sans cesse qu'on est jamais trop vieux pour apprendre...)
Est-ce que ce sera trop dans l'horaire familial? (malheureusement, les programmes qui m'intéressent ne sont pas accessibles par téluq ou par internet. Ceci signifie, des cours de jour en semaine et plusieurs heures de voyagement, donc une gardienne-que je n'ai pas, et un budget qui pourrait soutenir le retour aux études et les frais afférents)
Comment "vendre l'idée" à Bûcheron? (il trouve que j'en sais assez comme ça! héhéhé! mettons après 2 bac, pour lui pas question que je retourne aux études avant que les enfants soient ados. Est-ce que ça se peut, gagner comme lot une session dans le programme de notre choix?! héhé)
C'est partit mon kiki!
le 4 juin prochain, les Fous à Lier iront se dégourdir les jambes dans les rues de Montréal!
On vient de s'inscrire au tour la nuit, j'annoncerai la nouvelle ce soir aux enfants! Ils vont capoter! Pouvoir "bicycler" (oui! oui! c'est un verbe chez nous!) une fois la nuit tombée et pouvoir "modifier" son vélo en vaisseau spatial, voilà une activité qui les ravira!
En tout cas, moi, ça me plaît!
En attendant, des conseils pour que Moucheron (10 mois) apprécie également l'événement?
Dans l'épisode précédent, la moche Folle se désespérait de son statut de femme au foyer. Obnubilée par la nullité de son quotidien, elle en était à se questionner sur sa capacité d'être une bonne mère pour sa progéniture...
L'épisode de cette semaine : APOCALYPSE À LA PISCINE
Musique d'intro : Dou toudou dou di dla di pui di dlou.... (bis, bis et rebis avec comme musique de fond un solo de flûte de pan)
Un minivan arrive dans le stationnement de la piscine municipale. On entend les basses d'une musique pop endiablée de l'intérieur de celle-ci. Par la fenêtre du véhicule, on peut voir une famille radieuse qui entonne à plein poumon le refrain d'une chanson rythmée (aux paroles peu recommendables...mais bon!). La voiture se gare et le moteur s'arrête en même temps que la musique. On entend, toujours de l'intérieur du véhicule, le choeur familial scander le refrain (rassurez-vous, la cacophonie rend inaudible les paroles de la chanson). Les portes de l'auto s'ouvrent. Apparaissent Folle et Bûcheron se trémoussant. Ils se dirigent chacun vers leurs portes respectives pour en sortir leur marmaille.
Le clan se dirige vers la bâtisse. Doudoune se déhanche et sautille, Binou chante (hurle) des mots incompréhensibles entrecoupés de bruits de pets et de ricanements (il est sans contredit son meilleur public!), Bûcheron et Folle font des "lalalère! la la la la li la lèreu!", même la petite Moucheron y met du sien et tappe de joie dans ses mains! Pour peu, le soleil brillerait dans un ciel bariolé aux couleurs de l'arc-en-ciel! Les lapins sautilleraient de ça et là, sur l'herbe grasse et verdoyante, parsemée de jolies tulipes jaune et rouge. Des câlinours descendraient pour venir faire la ronde du bonheur avec nous tant l'instant semblerait parfait.
Soudain, à l'entrée de la bâtisse, Binou s'arrête net. Ses yeux s'écarquillent, sa bouche s'ouvre. Un looooong râle se fait entendre. Puis, d'une voix gutturale il annonce : "Je veux pas aller dans la piscine, bon!".
Musique dramatique d'orgue
Gros plan sur le visage de Binou qui se renfrogne. Ses traits se crispent, ses sourcils se froncent et ses yeux se plissent en une fine ligne. Un grognement sourd. Puis, toujours cette voix : "Je veux pas aller dans la piscine, bon!".
Une lueur d'inquiétude traverse le regard de Folle.
Bûcheron inspire profondément, et déterminé, répond à Binou : "Tu viens, c'est non négociable". Puis, il disparaît en compagnie de l'enfant dans le vestiaire. Folle, Doudoune et Moucheron se déplacent vers les estrades et se trouvent une place parmi les parents venus encourager et attendre leur marmaille.
L'atmosphère est lourd en ce superbe dimanche ensoleillé.
Est-ce que son instinct maternel s'est soudainement décidé à se pointer le bout du nez? Folle, pressent que quelque chose cloche. Une tension voire une peur lui tenaille le ventre. Tel un animal aux aguets, Folle retient son souffle et agrippe ses mains moites aux poignées de la poussette.
En une fraction de seconde, le froid envahit la pièce. L'air tantôt moite et tempéré autour d'elle devient glacial. Elle croise alors le regard de Doudoune anxieux. Puis, devant elles apparaît Binou en compagnie de Bûcheron. La haine se lit dans ses yeux.
Binou ne lâche pas Folle du regard et répète d'une voix gutturale :"Je veux pas aller à la pisciiiiiiiiiiiiiiine!". Faisant fi de ces paroles, Folle ne cille pas. En fait, pas jusqu'au moment où...
faisant dos à sa mère et sans se retourner, la tête de Binou tourne sur elle même à 180 degrés et dans un hurlement de fureur lance : "JE VEUX PAS ALLER À LA PISCINE! AAAAAAAAAAAAARGL!", suivi d'invectives en toutes sortes de langues étrangères (en fait, ça ressemblait aux paroles d'une chanson pop déjà entendues quelque part...).
Stupéfiée et horrifiée par cette vision démoniaque, Folle tente de réagir, mais ses membres sont paralysés par l'horreur. Elle ne peut empêcher Binou d'éructer un violent jet de vomi verdâtre dans l'eau.
Une fois libéré de son Mal, la tête de Binou poursuit sa rotation et reprend sa place normale. Pendant ce temps, les responsables accourent et prennent la décision de fermer la piscine pour des raisons d'hygiène.
Sur le visage de Binou se dessine rictus victorieux. Il n'ira pas à la piscine, bon.
Bon, alors voilà où j'en suis...
Aux dires de Binou, les personnages sont faits en "pâte à modeler qui se mange". Lun a patinoire aussi et j'ai peint les lignes avec du colorant alimentaire. Vu que le fondant c'est fondant... j'aurai dû m'y prendre encore plus tôt pour les personnages parce que ils ont tendance à vouloir s'effouare sur la patinoire... Pour résoudre le problème, je me suis arrangée pour que mes hockeyeurs patinent avec un balai dans le ...
...et ça marche! Ils restent bien droits!!!
Alors voilà le résultat de mon bricolage "qui se mange". C'est loin d'être parfait, mais je crois que mon filleul de 6 ans appréciera...
Maintenant, je dois attaquer le gâteau numéro deux...
Sur un ton beaucoup plus enthousiaste encore, voici une vraie de vraie occaz!
www.petitsbonheurs.ca
Pour des spectacles (théâtre, danse, marionnettes, etc.) pour les enfants du préscolaire... environ 6$ le billet!
Ça se passe au mois de mai!!!
Faites passer l'info...
Je suis tentée d'aller acheter toute la gamme de variétés disponibles...En pleine recherche intensive d'un châlet à partager pour les vacances, Bûcheron s'entretient avec ma soeur au téléphone. Absorbé par la discussion, il ne réalise pas (difficile à croire, à cause du boucan) que les enfants sont dans la même pièce...
Bûcheron : Regarde ça! Super grand, y a même un spa dehors...pis un dans la chambre...
Bûcheron frappé par un éclair de pas-génie : un spa pour fourrer dewors (rire gras de gros mononcle cochon)
Son interlocutrice renchérit à l'autre bout du fil.
Re-gros rire gras et logorrhée : fourre dans lit, fourre dans spa, fourre dans...fourre, fourre, foui de la fourre! gnark! gnark!
Folle :Franchement Bûcheron! Ton langage! Surveille ce que tu dis!!!
Doudoune : C'est pas grave maman!? On sait même pas ce que ça veut dire fourrer!
Au retour d'une agréable baignade, dans la voiture Binou et moi-même discutons de la pluie et du beau temps.
Je regarde la température sur le tableau de bord de la voiture qui indique 14 degrés et je lance à mon garçon :
"Binou, wow! Il fait vraiment beau dehors! Tu sais quoi? Après le dodo, on ira chercher Doudoune et tu pourras porter ton manteau de printemps!"
Et lui, de me répondre :
"On va aller le chercher au magasin de printemps!?"
(Si ça s'appelait comme ça, peut-être aurais-je envie d'y aller plus souvent...)
Hier, fête du petit dernier de Wouézine!
Très plaisant comme moment.
Pendant que celle-ci assaisonne son hot-dog de relish, Binou, pédagogue, lui explique :
"Ça Wouézine, ça s'appelle de la moutarde de grenouille."
Je croule sous la morve!
Le dégel du printemps a atteint plus que la neige...
Le seul avantage que j'y vois (parce que j'essaie de demeurer positive...) c'est que je suis si luisante en fin de journée que je n'hésite pas à aller prendre une marche une fois la nuit tombée.
Très sécuritaires les propriétés réfléchissantes de la morve...
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm....
j'en aurai pris pas mal de plus des journées comme mon 24 heures à Québec!
C'était vraiment chouette!
Allez essayer l'Échaudé, ce resto est vraiment délicieux!!!!
Sinon, j'ai fait dodo dans un hôtel superbe : le Priori...wow!!!
Au bout de la rue... c'est-à-dire à 3 secondes de marche...cette vue!
un classique...
Depuis qu'elle a débuté sa première année,Doudoune prend un malin plaisir à s'exprimer en épelant certains mots dans ses phrases.
Comme si son message se devait d'être codé.
Ce qui occasionne des phrases plutôt cocasses...
"Papa? Est-ce qu'on pourra jouer à la O-U-I ???"
Je me retenais d'en parler... mais là, l'excitation en est à son comble!
Mardi prochain, mon amoureux m'a proposé d'aller prendre l'air toute seule.
Ça fait que j'ai décidé d'aller visiter une amie de longue date à... QUÉBEC!!!!
24 heures de liberté totale, à moi, moi, moi, moi, moi!!!
Énervée je suis. Pour me calmer, je me suis fait une petite liste de choses à faire :
- passer du bon temps avec mon amiiiiiiiie;
- aller voir l'Aquarium;
- aller magasiner (pour pouvoir porter autre chose que des vêtements de maternité);
- avoir un massage;
- manger dans un(ou deux ou trois...) excellent resto;
- aller au cinoche;
- aller au musée;
- et plus encore...
Ma conscience me crie déjà: "Wooooooooo les nerfs! Impossible à faire en 24 heures!".
J'en suis fort consciente... cependant, c'est plus fort que moi...
Dernière chose, si certains ont de bonnes adresses, donnez-les moi, parce que Québec est une ville qui m'est complètement inconnue!
Avant le dodo...
Moi qui crois passer l'unique moment de tendresse de ma journée avec Binou. Je suis à son chevet en train de le border, avant le bisou ... il prend mon visage à deux main et constate :
"Maman, tu n'es pas belle, tu n'es pas gentille. Bonne-nuit-je-t'aime!!!".
Tout ça en effouarant ses deux grosses babines dans mon front.
J'ai été voir Bûcheron pour me rassurer du contraire...héhéhé!
1 :
Le premier... on le stimule. On lui parle de peur qu'il s'ennuie. On est très proactif.
2 :
Le deuxième... on lui fait "fuiiiitter" un jouet de temps en temps lorsqu'il chigne. On évite les contacts visuels : trop stmulants. Bref, on est juste réactif.
3:
Le troisième...on le laisse explorer la maisonnée, mâchouiller les divans de cuir et licher le chien. On le laisse se stimuler, tout ça pour rester le plus ...inactif!
Cinéma en famille!
Sur l'écran, après une course effrénée, ayant enfin réussi à semer les méchants, le couple d'acteurs s'immobilise. Leurs regards se croisent, leurs paupières se ferment, leurs têtes s'inclinent... c'est le moment où un baiser langoureux s'annonce...
Doudoune se tortille les orteils les mains devant les yeux et ricane.
Binou observe la scène de près et s'exclame : Maman!!!! Regarde bien, là il va lui donner un bec de bave!
...
bec de bave... quel romantique ce Binou!!! héhé...
Vous savez le projet dont j'avais parlé en décembre...
Ben, c'est pas fini. Mettons que j'ai pas toujours les mains libres et vu que je suis plutôt sollicitée 24 heures sur 24, ben ça l'avance pas assez à mon goût...
PAR CONTRE! J'ai quelque chose de prêt.
Pas capable de le mettre en ligne.
Laissez-moi égrener mon chapelet pis je reviens avec une solution...
À Noël, j'ai reçu un cadeau fantastique : "La frousse autour du monde, tome II", de Bruno Blanchet.
Depuis, je lis et relis ce livre.
Petit conseil pour toutes les mamans actuelles ou en devenir... c'est l'incontournable pour s'échapper du poids du quotidien. J'arrive à me croire à des kilomètres de ma propre existence, à lire cet homme me parler d'ailleurs comme je parle des miens.
Parce qu'on se le cachera pas : être à la maison c'est pas toujours évident, du moins pas dans mon cas.
J'ai beaucoup de difficulté à trouver gratifiant le travail de mère au foyer. À part un enchaînement de ménage-lavage-torchage-pliage-dépoussiérage-cuisinage-détachage à la limite débilitant, s'ajoute à cela les courses, l'allaitement, les repas, les couches, la routine lassante et les périodes de jeux où j'occupe invariablement le rôle de la-grosse-madame-fâchée ou, variante, la-grosse-madame-pirate-fâchée (du moins, depuis plus d'un mois...).
T'avais juste à choisir de retourner travailler à la fin de ton congé, maudite râleuse! me lance-je.
Est-ce le manque de reconnaissance? Pourquoi m'attendrais-je à de la reconnaissance?
Est-ce que ma perception de la fonction des tâches de la mère au foyer sont trop grandes? Est-ce pour ça que j'ai constamment l'impression de ne pas être à la hauteur et est-ce pour ça que je me dis que je dois toujours en faire plus? Est-ce la raison pour laquelle je me compare sans cesse à ces mères accomplies, épanouies et que je me demande ce que je ne fais pas comme il le faut? Pourquoi, même chez-moi j'ai l'impression que je dois quand même performer? Pourquoi, en plus de ça, je suis insécure ou insatisfaite de ce que j'accomplie au jour le jour? Quels sont mes critères? mes repères? Pourquoi je fais tout ce que je fais?
Sans doute ai-je trop de temps pour réfléchir me direz-vous. Pourtant, pourquoi j'ai l'impression de n'avoir aucun moment à moi? D'être constamment sollicitée?
Ces questions s'envolent lorsque, je glâne quelques minutes d'une sieste pour lire une chronique de Bruno et m'envoler loin, m'alléger de ces lourdes questions qui me pèsent. Une chronique pour me refaire une santé mentale, posologie : à utiliser au besoin.
Au centre d'acha;ts, je ne me souviens plus exactement pour quelle raison, Binou a pété sa coche!
Crise de bacon en plein milieu de la place.
Mon sang-froid légendaire a fait place à la surprise lorsque ce qui suit s'est produit.
Donc, y a Binou, étendu de tout son long, frétillant sur le sol dans son habit de neige.
Y a Doudoune à mes côtés, témoin de la scène.
Y a Moucheron, dans la poussette, purement accessoire dans toute cette histoire.
Y a moi, héroïne, stoïque devant les forces du mal qui émanent de la chair de ma chair.
Enfin, arrive (lentement, mais sûrement) le clou du spectacle.
Vous savez, comme dans la chanson :
"Le voilà qui arrive sur la placeeeee,
son chapeau sa canne et son fooooulaaaard!
Il semble nous dire d'un ton bonnasseeee,
GROS BÉBÉ LALA!!! GNA! GNA!
GROS BÉBÉ LALA!!
Oui! vous avez bien lu! Et ce n'était pas le bonhomme hiver qui s'est payé la tronche de Binou, mais un vieux, vieux, vieux monsieur frêle et tremblottant.
J'étais subjuguée. (...et un peu envieuse de le voir s'exprimer aussi librement je dois avouer...)
Piqué! Parce que Binou est aussi un monstre d'orgueil, il est venu me rejoindre tout en hurlant.
Nous nous apprêtions à battre en retraite, lorsque Doudoune, dans un élan chevaleresque, et aussi parce qu'elle adore avoir le dernier mot, pense tout haut:
"Moi je dis, celui qui le dit, celui qui l'est! hein maman!?"
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